Insécurité à l’Est : Le président de l’Assemblée Nationale demande à Félix Tshisekedi de prendre une décision urgence face à l’inaction de la force régional de l’EAC

9 février 2023 0 Par elitenew
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La République Démocratique du Congo est en danger suite à l’insécurité vécue dans la partie Est.  La conjugaison  des efforts entre la population et la classe politique congolaises d’une part et la force régionale de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est d’autre part constituent une solution idoine en vue de mettre fin à l’hémorragie de guerre qui vient de durée plus d’une décennie dans la partie orientale de la RD.Congi.  Si  la population de la Goma, chef lieu de la province du Nord Kivu exige le départ de cette force régionale déployee yée en RDC pour soutenir les FARDC dans la pacification de l’Est du pays sont de plus en plus pressantes, à Kinshasa, les autorités semblent rejoindre progressivement la même position. 

Le président de l’assemblée nationale congolaise, Christophe Mboso, a évoqué mercredi devant la presse, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, qu’il a qualifiée de « grave ». C’était à l’issue d’une réunion tenue entre le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants Gilbert Kabanda accompagné du commandement des Forces armées de la République démocratique du Congo et le bureau de l’Assemblée nationale.

L’un des principaux sujets abordés au cours de la réunion a été la passivité de la force régionale de l’EAC, qui n’a jusqu’à présent pas levé l’option de se battre aux côtés des FARDC pour vaincre la menace que représente la rébellion du M23. Christophe Mboso, qui a déclaré que l’adhésion de la RDC à la Communauté des États de l’Afrique de l’Est n’était pas une mauvaise idée, a toutefois appelé le président de la République à prendre les décisions nécessaires.

« Nous demandons au président Tshisekedi, si dans un délai raisonnable, la force régionale n’arrive pas à nous soutenir contre l’agresseur et qu’elle se complaît à aider nos ennemis, qu’il prenne la décision qui s’impose », a déclaré Christophe Mboso, insistant sur le fait qu’il est temps que le pays prenne ses responsabilités. « Ce n’est plus le moment de laisser le chef de l’État seul au travail, nous soutenons les bons éléments de nos forces armées, ceux qui trouvent qu’ils ne peuvent pas servir les forces armées doivent en tirer les conséquences », a-t-il poursuivi.

La déclaration de Mboso intervient après une série de manifestations à Goma dénonçant la « passivité » de la force régionale de l’EAC et sa « prétendue complicité » avec l’ennemi qui est le M23. Pendant ce temps, sur les lignes de front, les affrontements entre les FARDC et les rebelles soutenus par le Rwanda se poursuivent. Jeudi matin, les combats ont repris sur l’axe Sake-Kitshanga. Plusieurs habitants de la cité de Sake, craignant pour leurs vies, se sont dirigés vers Goma.