Sommet SADC-EAC: L’agresseur Paul Kagame du Rwanda innocenté par des Chefs d’Etat Africains, seules quelques recommandations pour la paix en RDC formulées

Sommet SADC-EAC: L’agresseur Paul Kagame du Rwanda innocenté par des Chefs d’Etat Africains, seules quelques recommandations pour la paix en RDC formulées

8 février 2025 0 Par elitenew
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La politique de la chaise vide ne paie pas dit-on. L’absence physique du président Félix Antoine Tshisekedi au sommet extraordinaire SADC-EAC tenu à Darsalam ce samedi 08 février 2025 est remarquable dans le déroulement de la rencontre. Les résolutions ont tourné en faveur du Président Rwandais Paul Kagame présent physiquement au sommet. La présence de cette plaque tournante de l’agression de la RDC à changé la done. Aucune condamnation du Rwanda par les Chefs d’État Africains présents face à ce qui se passe à Goma. La RDC est perdant dans ces assises. Toutes les recommandations formulées sont adressées à la RDC et non à l’agresseur.

 

Une solution durable respectant la souveraineté de la République démocratique du Congo a été recommandée, pour résoudre le conflit qui l’oppose au Rwanda, lors du Sommet conjoint des Chefs d’Etat de la SADC (Afrique australe) et de l’EAC (Afrique de l’Est), à Dar-e-Salam, en Tanzanie.

« La Tanzanie est profondément honorée d’accueillir cette réunion de haut niveau et reste fermement engagée dans l’objectif de promotion de la paix et de la sécurité dans la région et au-delà », a déclaré Samia Suluhu, Présidente tanzanienne, dans son mot de bienvenu au Sommet conjoint des Chefs d’Etat de la SADC (Afrique australe) et de l’EAC (Afrique de l’Est), en présence de la Première ministre Judith Suminwa, représentant du Président congolais Félix Tshisekedi.

Pris par divers dossiers urgents, le Président Tshisekedi y a participé par visioconférence, informe l’Agence Congolaise de Presse, ACP notre source.

 

La présidente tanzanienne a souhaité que la crise aboutisse à une solution qui garantisse l’inclusivité de la RDC afin que les Congolais puissent enfin jouir de la paix et de la sécurité après des décennies de conflits.

Pour sa part, Emmerson Mnangagwa, Président zimbabwéen, également coprésident du sommet en tant que président en exercice de la SADC, a encouragé la gestion de la crise dans une approche diplomatique, au-dessus de la solution militaire.

« Nous devons résister à la tentation de croire que nous pouvons imposer une solution par la force à une situation aussi complexe », a-t-il dit.

A l’en croire, cette approche diplomatique globale devrait tenir compte des causes profondes du conflit et garantir en même temps l’intégrité territoriale de la RDC et respecter la souveraineté du peuple congolais.

Le Président Mnangagwa a également dénoncé l’ingérence internationale et les « intérêts clandestins » qui, selon lui, alimentent la crise en RDC. Il a appelé à une mobilisation collective des États africains pour mettre un terme à cette instabilité chronique.

Les conséquences humanitaires déplorées

A son tour, le Président kényan William Ruto, coprésident de la réunion en qualité de Président en exercice de l’EAC, a attiré l’attention de ses pairs sur les conséquences humanitaires et sécuritaires de la poursuite des violences dans l’est congolais.

« Nous sommes confrontés à une grave crise sécuritaire, diplomatique et humanitaire en RDC, qui exige une attention immédiate et collective », a-t-il indiqué, fustigeant également la dégradation de la situation générale, par de nombreuses pertes en vie humaines et des déplacements massifs de populations innocentes.

« Seul un cessez-le-feu peut créer les conditions nécessaires pour un dialogue constructif et la mise en œuvre d’un accord de paix globale », a-t-il souligné, en guise de solution immédiate, appelant notamment le M23 à suspendre son avancée et les Forces armées de la RDC (FARDC) à cesser toute riposte militaire.

« La situation de la RDC est complexe, mais elle peut être résolue et elle doit être résolue », a affirmé le Président du Kenya, ajoutant que « ce sommet doit jeter les bases d’un avenir meilleur ». Des Présidents Africains ne devraient pas se laisser manipuler par Paul Kagame. Ce qui se passe en RDC est insupportable et les auteurs sont le Rwanda de Paul Kagame méritent une sanction sévère.

Axel Maliro