Nord-Kivu : Les auteurs des spoliations des terrains de l’Etat voire des particuliers, instigateurs des conflits fonciers méritent des sanctions exemplaires (Hon Elie MBAFUMOJA, élu de Beni au Gouverneur militaire)

Profitant de l’audience lui accordée par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu le mercredi 20 mars 2024, l’honorable Elie MBAFUMOJA a abordé l’épineuse question en rapport avec la spoliation des terrains et les interminables conflits entretenus par certains agents des services de Cadastre et Affaires foncières. Se confiant à www.sanstabous.info au sortir de l’audience, ce parlementaire a indiqué avoir félicité le gouverneur militaire pour la suspension du Chef de Division du Cadastre de Beni. L’épée de Damoclès est tombée sur la tête de KAMBALE SYAHEMULA Jean-Benoît accusé de s’être illustré par les morcellements et lotissements illicites des terrains de l’Etat et ceux des particuliers. Pour ce parlementaire très soucieux du bien-être du peuple, cette suspension valait la peine pour autant que l’homme sanctionné est même accusé dans d’autres cas de spoliation dont ceux du cimetière de l’ITIG et du marché dit KISOKO de Goma ayant fait couler encre et salive dans cette ville touristique en début de ce mois de mars. L’honorable Elie MBAFUMOJA a encouragé le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant général PETER CHIRIMWANI d’étendre des sanctions exemplaires à tous ceux qui sont impliqués, de près ou de loin, dans les actes de nature à créer des conflits fonciers et ainsi mettre en péril la paix sociale pourtant voulue par tous. Abordant le dossier lié au conflit ICCN-Populations riveraines autour de la délimitation du parc à MAYANGOSE, ce représentant du peuple a exhorté le patron de l’Exécutif provincial de prendre des précautions idoines pour éviter les problèmes similaires à ceux enregistrés au quartier Congo ya Sika, dans la bourgade de Kasindi-Luviriha en secteur de Ruwenzori. Car, vaut vieux prévenir que guérir, insiste l’honorable Elie MBAFUMOJA, élu de Beni-ville.Pour rappel, la collaboration entre l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN et la population autour des limites du PNVI à MAYANGOSE connait des heurts latents. Ces derniers méritent des solutions concernées en vue de préserver la paix et la concorde sociale autour de ce patrimoine mondial.

Vianney Musondolya